Lundi 12 décembre - 19h25
« Deux choses sont infinies : lunivers et la bêtise humaine ;
mais en ce qui concerne lunivers, je nen ai pas encore acquis la certitude
absolue. »
Albert Einstein.
Nous vivons dans un drôle de monde tout de même. J'aurais été tentée de dire
"une drôle d'époque" mais au fond la bêtise, c'est intemporel... N'empêche
que ce nouveau millénaire commence fort, moi qui croyait qu'on avait touché le fond avec
- un exemple parmi temps d'autres aussi atroces - le rachat des polices d'assurances
malades du SIDA... Non non, l'on peut toujours creuser plus profond dans l'ignominie... A
croire qu'il n'y en a pas, de fond. Tenez ces temps-ci, on essaie d'inculquer aux
enfants que coloniser des peuples c'est bénéfique, on exclue pour leur l'orientation
sexuelle des gens qui font voeu de chasteté et on fait du porc dans la nourriture
distribuée aux SDF pour que les musulmans n'en profitent pas.
Beurk.
Et c'est le cochon l'animal pas propre parce qu'il aime la boue ?
Ecoute : Bitch, par Meredith Brooks
Humeur : terrifiée
Mardi 21 novembre - 12 h 58
*come back*
Le harcelement continu d'Elise a fini par marcher,
voyez, je maje.
*jette un oeil à la date du dernier post*
Hum. Ah oui quand même. J'ai une explication pour ça hein. Il ne m'est pas arrivé grand
chose ces derniers temps. Non en fait c'est même pas vrai il est arrivé plein de choses.
Certaines sur lesquelles je ne tenais pas à m'étaler plus que ça parce que c'est pas
marrant à lire, d'autres que j'avais peut-être (sûrement ; ) envie de garder pour moi,
tout égoïstement. Entre temp plein de réflexions plus ou moins intéressantes m'ont
traversées l'esprit (rassurez-vous c'est indolore) et l'idée m'est venue plus d'une fois
d'en faire un post mais... là la seule excuse qui me vient c'est la fénéantise. Notez
j'avais quand même bossé ce blog un minimum parce que ça doit faire 3-4 semaines que
les archives sont disponibles (mais comme je ne l'ai signalé nulle part suis pas sûre
que ça ait été très utile) C'est drôle, les archives ont beau être des pages déjà
créés ce sont elles qui m'ont demandées le plus de travail. Le pire c'est qu'en les
bricolant je n'ai pas pu empêcher mes yeux de tomber dessus. Je me suis rappelée combien
j'étais réticente à ouvrir un "blog" et comment certaines personnes ont
insidieusement su me faire changer d'avis. Je me suis rappelée comment, après avoir
cédé, je m'étais dit que ok, j'essaie, mais je ne tombe pas dans le style skyblog,
quitte à taper des choses purement égocentriques, essayons de le rendre un minimum sympa
à lire, et je ne sais pas si le but a été atteint mais le fait est, ou plutôt les
faits sont que :
- j'ai vraiment pris plaisir à écrire la plupart des posts précédents
- j'ai pardonné à Set et Charlie pour celui sur les pinces à linges
- j'ai plus d'une fois songé à fermer tout ça quand même
Et puis en relisant ce premier post je me suis souvenue d'à quoi était sensé servir ce
blog à l'origine : partager. Après, chacun prend ce qu'il veut : ) Mais n'empêche,
après le post précédent, ça relevait du challenge. Peut-être avais-je au fond l'envie
de rester sur ces souvenirs là, admettez que ça aurait fait une belle conclusion à ce
blog. Alors entre temps je maje le lj de tout un tas de choses inutiles, mais qui me
distraient, et il parait que c'est de ça dont j'ai besoin : de distraction, de
décompression.
Et puis là *tilt* : vous écrire, sur papier, mail ou blog, ça m'a toujours fait du
bien. Alors on reprend.
Depuis la dernière fois ?
Un superbe week-end à Strasbourg où j'ai rencontré la seconde formidable co-couine, en chair et en mythe, toute en joie de vivre et de partager cette joie, et sa non moins formidable compagne que comme le fait si bien Elise je nommerai ici Blanche-Neige. Patronyme qui lui va très bien au demeurant parce qu'entre son sourire, sa gentillesse et sa présence toute discrètement enchanteresse, elle a oui, vraiment l'air de sortir d'un conte de fée. Tout ça en compagnie des déjà célèbres Set, Jarleen, Elise et Yerno, devenu pour l'occasion mon ex-mari et conjoint de la Lilise sus-nommée.
De nombreuses ballades à Paris. Une première délicieusement
touristique avec Aline et Lucie, après une après-midi chocolat en compagnie
de Set et Jarleen. Sous le faux prétexte de vouloir rentabiliser le ticket journée (et
le vrai de vouloir passer un peu de temps ensemble) on a déployé nos plans de métro,
direction Tour Effel, Champs Elysées et autres lieux bien connus. On aurait peut-être du
monter sur les chevaux de bois mais y'avait déjà bien assez de magie sans eux.
Et si la Suisse c'est aussi géniale que les suisses j'irai bien m'installer là-bas.
Un autre séjour des plus épiques pour passer une espèce de concours
(que j'ai raté mais que j'ai le droit de retenter) dans un bled paumé que je ne
connaissais pas. Ma bêtise naturelle reprenant le dessus je me suis adressée à Mappy.
19, rue d'Honoré-Estiennes d'Orves (sympa à prononcer quand on demande son chemin)
j'étais très fière d'y être arrivée 10 minutes à l'avance. Ah sauf que c'est une
maison de retraite. Bon numéro, bonne rue, je revérifie, pas d'erreur.
C'était juste pas la bonne ville.
Je vous avais déjà mentionné que je ne faisais pas les choses à moitié ?
Un troisième avec un peu des mêmes, Elise (<3) Yerno au tel, notre Lali nationale et son 2ème (mais pas dernier !) cocktail, Aca et sa bonne humeur communicative, un bar cubain, des maracas fauchés, des plateaux qui tiennent pas, des Lali non plus (mais des Jade aussi alors chut) une nuit chez grand-maman, une gueule de bois au réveil enfin tout le kit du week-end réussi : )
Un dernier, sur un coup de tête, pour revoir un ex-mari Sigur Rosisé, sa moitié et sa maitresse. Lali qui repasse mais ne veut rien boire (tiens donc ?) Aca -bas - de plafond- mais bras-grands-ouverts et son psychopathe de chat, Lojie "faut qu'j'aille bosser" mais qui n'y arrive pas (on est tous avec toi Loj' <3) un barjo de métro qui trouve que j'ai la voix de Set et un incident pas marrant mais dont la principale "victime" trouve moyen de rire.
Christal bien sûr, présente
à chaque fois. Même à Strasbourg, via le téléphone. Un rayon de soleil, un soleil à
elle toute seule plutôt. Pleine de vitamine D. Je vous jure elle me redonne des couleurs.
Et elle chante bien, même les Ogres et quoi qu'elle en dise. (Et j'aime toujours autant
la contrarier <3)
Récits plus détaillés de tous ces joyeux moments à venir. Un de ces jours. Promis.
Une autre rencontre, peut-être pas physique mais tout aussi ...
remuante, profonde, de celles qui vous chamboule plein de trucs. Elle aussi j'ai envie de
vous la faire "partager". Bien sûr là encore elle ne saurait être décrite en
juste quelques lignes ou même quelques tomes, mais le but n'est d'ailleurs pas là, alors
juste pour mettre un prénom sur ce "concept" (car Lyne, de son prénom, c'est tout un
concept)
Qui est Lyne ? Je ne saurais pas vous répondre, à dire vrai je ne la connais que depuis
peu et comme à peu près 90 % des personnes que j'ai tendance à rencontrer (et 100 % de
ceux dont je parle ici) j'ai dans l'idée que quelques décénnies ne suffiraient pas à
en faire le tour, mais qu'importe, si on devait connaitre quelqu'un pour en parler on ne
parlerait pas de grand monde. Bref. Que dire alors ? Que je me retiens de ne pas purement
et simplement balancer ici son adresse msn pour vous permetter à chacun d'avoir ne
serait-ce que cinq minutes de conversation avec elle. Parce que franchement, pas besoin de
plus de temps pour l'apprécier et surtout pour... comment dire ça sans que ça sonne
ridicule... qu'elle vous contamine avec sa vision des choses. Pas forcément toute rose,
supra-naïve ou Marc Lévyesque (oui Tia je pense à toi) juste... quelque chose d'un peu
Lalien ou Christalien, cette capacité à prendre le meilleur de ce que vous donne la vie
et -non pas d'oublier le reste, mais de l'utiliser pour faire ressortir ce qu'on aime,
comme de mettre le noir tout autour de la couleur pour qu'elle semble luire encore un peu
plus.
...
Bon. Tant pis pour le "pas ridicule"...
Ecoute : La
Berceuse, par Bénabar (merci Elise <3)
Pense à : Charlie et Tia (parce que Bénabar)
Mercredi 17 aout - 13h06
/ 18 aout 15h01
*cherche ses mots*
Le défi est de taille. Comment, avec des mots,
essayez de vous dire expliquer partager montrer tout ce que vous m'avez me faites me ferez
toujours ressentir ? Je sais - et vous plus que moi encore : ) - que les mots ont un
pouvoir incroyable pour qui sait s'en saisir mais le fait que ça va être très dur
(heureusement pour moi que savoir écrire ne soit pas un objectif ou une même occupation
primordiale de ma vie ^^)
Pour ma défense, vous ne m'aidez pas ! En vous même vous êtes déjà si complexes à
décrire. A défénir et à penser aussi. C'est un truc que vous avez d'ailleurs tous en
commun et que j'adore : qu'on se connaisse depuis 16 ans ou 16 mois, amis d'enfance,
co-auteurs, ex-maris ou anges gardiens, je sais vous connaitre et j'arrive
toujours à être surprise par chacun de vous. Vous êtes des êtres en perpétuelle
évolution, jamais figés mais toujours adorables, je tenais à vous le dire.
Avec tout ça j'ai toujours pas mes mots ^^ Je sens que ça va partir
dans tous les sens, faudrait que je trouve un début tout de même... Bon je ne vais pas
faire dans l'original et écrire ça dans l'ordre chronologique, on verra bien où ça
nous mène ^^
Vous connaissez tous mon légendaire sens de l'organsi... l'org... de la gestion du temps,
donc samedi matin je me suis levée à 5h30 pour ne devoir prendre le bus que 9h plus
tard... Et bien ça n'a pas empêché le départ en catastrophe et l'oubli de trois-quatre
petites choses (genre fermer ma valise... par chance ça je l'ai réalisé avant de sortir
de la maison) Dans le bus j'ai recroisé les charmants *tousse* jeunes gens du fameux
lundi maudit... me suis donc mise à l'avant, et entre eux dans le bus et mon intense
concentration pour ne pas faire tomber la valise je n'avais pas tellement le temps de
stresser à autre chose ^^ J'arrive à l'avance à la gare, ce qui m'auto-épate. Et puis
dans le train, tout commence à tourner dans ma tête. Je pars voir Christal. La première
demi-heure j'ai eu du mal à réaliser. Mon voisin revenait d'un enterrement et lui avait
prit l'envie de me raconter sa vie et de me parler de la personne qu'il venait de perdre.
Mais il l'évoquait avec un doux sourire, et déjà un peu de nostalgie dans la voix,
c'était un homme âgé qui a du avoir une vie sacrément fascinante, et tout ce qu'il me
racontait lui semblait très lointain. Ensuite son téléphone a sonné et il a passé le
reste du voyage sur la plate forme, me laissant seule avec Jason Mraz dans les oreilles,
un coeur battant à cent à l'heure entre les côtes et des milliers de pensées
tourbillonant dans ma tête. Un mélange de ... peur qui n'en était pas vraiment, et, de
façon très innatendue, de serrenité. Parce que, je m'en rendais compte tout en pensant
à elle, je n'allais pas passer un test. Faire bonne ou mauvaise impression. Elle sait
déjà qui je suis. Elle me connait. Je la connais aussi. Et j'l'aime en plus. Alors
ça ne peut qu'être génial.
Je reçois plein de messages dans le train. Elise qui me dit de respirer (merci Elise.)
Set qui dit qu'on s'est manqué de peu à la gare ^^ Christal qui me fait rire. Daphnée
qui dit qu'elle n'a plus de crédit après ça alors "pardon je fais court mais de
toute façon qu'est-ce que tu veux que je te dises tu vas voir Christal ça tient pas sur
un texto et puis tu sais que j'aime pas ça alors je t'appelle dans 3 jours" (je
t'adore ma Daphnée)
Et j'arrive. Et je remonte le quai. Et je la vois.
Elle est exactement... elle. Elle sourit. Elle a un visage qui dit tout de suite que
"tout ira bien". Un regard très doux. Et un t-shirt impayable.
Ne m'en veuillez pas si je fais un peu l'élipse jusqu'à dimanche. Je confirmerai juste
les dires d'Anna et Elise sur l'appartement de l'ange, c'est superbe, c'est ... personnel,
c'est accueillant, ça fait vraiment home sweet home. Et un petit mot pour Alix, la
"coloc'" et amie d'enfance de Chris, la voir c'était aussi mettre un visage sur
une personne dont j'avais beaucoup entendue parler... je tenais à la remercier pour
l'accueil, j'adore les gens qui, en entrant chez eux et en trouvant une parfaite inconnue
sur le canapé leur lance un grand sourire et un grand bonjour, c'est pas si fréquent que
ça mine de rien. Bref, merci Alix, tu es à la hauteur de ta (ô combien flatteuse)
réputation : ) Nuit merveilleuse. On arrive à dimanche. Je reçois ma carte postale du
mois d'aout. Que j'explique... Depuis qu'il est prévu que je vienne poursuivre mes
études à Paris, l'ange m'envoie chaque mois une carte postale avec un coin de la ville
à me faire découvrir, qu'on visitera ensemble l'an prochain : ) Et ce mois-ci c'était
bien évidemment le Louvre ^^ Dehors il pleut des cordes, on va jeter un coup d'oeil au
site de météo france histoire de voir si ça va durer. On en profite pour faire un
détour par le blog d'Elise, puis on atterit je ne sais plus comment sur le mien, où tout
le monde a laissé un petit mot qui rétrospectivement me fait beaucoup rire ^^
On se rend donc devant la fameuse fontaine. Coup de fil d'Elise entre
temps (mais évidemment à ce moment là je ne le sais pas) Christal me parle vaguement
d'une copine de fac. Petite digression pour dire que je n'en ai jamais douté mais j'ai pu
rétrospectivement constater que la miss était une sacrée actrice. Parce que j'ai du
parler au moins une fois de chacun de vous durant toute la soirée, des 3 Opiennes que je
n'avais jamais vu en même temps, de l'humour de Lojie, de Maxou et Keina et de leurs
appels improbables, de Lali et de sa folie douce, de Mina ! et de ses fichus textos pour
nos billets de train :p d'Elise et Yerno presque just married, de coloc' de pandas de
jumeau neuronal de jumelles tout court et d'ange-gardien (plus discrètement pour cette
dernière ;-) bref de vous, joyeuse et bordélique petite famille, et pas un seul moment
elle n'a laissé entrevoir qu'elle vous avait déjà parlé, écrit... et prévu de vous
voir le lendemain. C'est aussi cet aspect là de la chose qui m'a épaté, parce que quoi
qu'elle en dise, il faut, je trouve, une sacrée dose de courage pour écrire et
rencontrer tout un tas de personnes qu'on ne connait pas - même si elle vous savait tous
parfaitement adorables.
La fontaine donc ^^ Un truc dont j'ai toujours rêvé. Laisser Christal me raconter Paris.
Je ne pense pas être loin de la vérité si je la dis en quelque sorte
"amoureuse" de cette ville et chaque fois qu'elle m'en parle je n'ai qu'une
envie, y être et voir Paris à travers son regard. Je l'écoutais me parler de la fameuse
place carrée, tout en bataillant pour pouvoir tenir le parapluie (la logique veut que ce
soit la personne la plus grande qui le fasse non ?) quand je sens une pression sur mon
épaule. Et puis là...
Vous m'avez tous bluffé, mais alors jusqu'à la dernière seconde. Quand je me suis retournée pour voir tout d'abord Setsuko, la pensée qui a traversé mon cerveau c'est "oh ça c'est une heureuse coincidence !" (Set n'habite jamais qu'à quelques dizaines de kilomètres de Paris hein, et dans une si petite ville ça ne paraissait pas illogique que... oui oui ok je suis vraiment longue à la détente) Et la seconde suivante où j'ai vu tous vos visages m'a semblé en durer dix, le temps réel en fait qu'a mis l'information à atteindre le cerveau. Dix secondes ... indescriptibles (j'aime bien cette adjectif, il m'évite le challenge de ...décrire justement ^^) Set, donc. Yerem et son bonnet. Fan et Jo que j'étais tellement désolée d'avoir plantées le week-end dernier. Le sourire lumineux d'Anna et à coté - omg c'est Tia. Le regard toujours intense de Maxou. Mina (mais il est pas à Cherbourg lui ?) Yerno sans son écharpe. L'air malicieux d'Elise et Jarleen (qui m'ont bien menées en bateau vendredi soir, elles aussi...) Le doux sourire de Lali. Tous là. En même temps. Et Christal derrière moi. Je crois que je n'ai pas vraiment réalisé avant qu'on se remette à marcher. J'essaie de faire le tour, de voir tout le monde. Coup de fil de Lojie, qui a l'air en forme, qui me fait rire, sourire, adorablement Lojiesque quoi.
On se retrouve au pub irlandais, et c'est là je crois, que je commence doucement à réaliser que vous êtes tous là. Et l'ampleur de la tache aussi. Plein de petits détails prennent un nouveau sens. Une conversation avec Elise et Jarleen la veille. Les messages laissés sur mon blog. Et surtout, une conversation avec Christal qui m'étais totalement sortie de la tête, et qu'avec sa permission je vous retranscris ici ^^
___________
Chris dit :
hier à la réunion, la première question que j'ai posé pour le
camp.... c'est... s'il y aurait une connexion internet en Angleterre Chris dit :
dis, j'ai envoyé le mail pr l'anniv de Jade à tout le monde.... sauf
à toi en fait bon, tu es au courant du principe mais tu le veux quand même ou non ?
Jade dit :
...
Jade dit :
hein ?
Chris dit :
god
Jade dit :
je comprend rien
___________
Perso je suis tellement habituée à me planter de fenêtre, de noms,
les deux en même temps... pour moi ça tenait parfaitement la route ! D'autant plus qu'à
ce moment là il n'y avait rien de réellement fixé pour ma venue à Paris... non
vraiment ça ne m'a absolument pas paru suspect... donc voilà, c'est un peu ce que je
faisais au pub, essayer de me souvenir de toutes les fois où ç'aurait du me paraitre
évident ^^ Tia me demande d'ailleurs en l'instant si ça m'a pas paru bizarre que Chris
me réserve elle-même le billet de train. "Pas du tout. [...] Maintenant que tu le
dis..." Tout ça pour vous dire que tout aussi discrets et malins que vous avez été
z'auriez pu me dire "à dimanche" que j'aurais rien imprimé. Douée jusqu'au
bout quoi ^^
On parle de tout et de rien. Yerem et Fan' jouent au billard. Christal se joint à eux
mais j'ai du mal à dire dans quelle équipe ;-) Elise et Yerno échangent de tendres
regards. Je regarde les 3 Opiennes. Les trois en même temps. Je vois Mina à coté. Mina
et Tia, dans la même pièce. J'accroche le regard limonadesque de Jo', je pensais
justement à elle après le faux bon fait à son anniv "en fait je l'ai pas revue
depuis le nouvel an" et elle est là, j'observe les co-pacsées, j'essaie d'imaginer
la conversation de Maxou et Lali, (des extraits du "Monde de Codi" me reviennent
en tête) je détaille tout ce petit monde. Je me dis qu'ils sont tous là, au même
endroit, au même moment. Finalement je regarde Christal qui se débrouille pas si mal au
billard.
Tout ça est surréaliste. Par moments je ne sais plus quoi dire. Je me contente
d'observer le groupe. Je trouve ça génial. Combien de personnes peuvent prétendre avoir
des amis comme ça ? Ils se connaissent pas forcément tous, pas forcément bien. Ils
n'aiment et ne font pas forcément les mêmes choses. Et pourtant... ils sont tous
capables de s'apprécier les uns les autres. De se réunir, de passer du temps ensemble.
Tia m'a épatée, ça devait pas être évident pour une première fois ^^ Et puis
Christal bien sûr. Qui se dit pourtant timide. C'est peut être ça que j'ai mis le plus
de temps à réaliser. Me dire qu'elle était là avec vous tous. Un peu comme si jusque
là, il y avait eu deux univers : un avec Christal, un avec tous les autres. Je crois que
mon égoïsme fait que j'avais un peu de mal à la partager (hey maintenant que vous
l'avez vue vous savez que c'est légitime) même si paradoxalement j'ai parfois envie de
la présenter au monde entier. Et ça me fait un plaisir fou que vous vous soyez tous
rencontrés.
Aca passe son coup de fil. Il me prend d'abord pour Christal vu que
j'entend rien et qu'à la question "c'est Chris ?" j'ai parait-il répondu oui.
Il est trop gentil, comme d'hab. Il s'excuse pour rien. Je ne sais pas si lui m'entend
bien mais dans l'état où il est j'ose à peine élever la voix ^^ Vient votre livre. Je
feuillette, je n'ose pas lire, pas encore. Je vois les noms de Romain, d'Audrey, de Steph,
je vois que tout le monde était vraiment dans la combine... Je fais un effort de
concentration, me disant que les larmes et le papier n'ont jamais fait bon ménage.
Je crois me souvenir ensuite d'une discussion entre Abbyphiles et Carterphiles, de lecture
d'une lettre en anglais qui prouve que Carter sait être franchement nul (devinez dans
quel camp j'étais ?) de révolution (étouffée dans l'oeuf) de 3 Opiennes vis-à-vis de
*édité pour cause de spoilers* d'une deuxième tournée, de shippering tendancieux ;-)
d'histoires de steack qui devaient être 8 mais finalement non ("y dit qui voit pas
l'rapport - oui je sais c'est un peu décousu mais moi j'vous retranscris ça
pêle-mêle") et quand on quitte le bar, je suis toujours sur mon nuage. J'ai de la
lecture que je sais déjà ô combien touchante qui m'attend, et je sais maintenant que
regarder Farscape sera doublement plaisant puisque je ne pourrais plus m'empêcher de
penser aux Op-girls <3. Entre temps Maxou et Joey (les meilleurs !) nous ont quittés,
petite pensée pour eux. Tout le monde a l'air content d'être là... c'est vraiment
super. Yerem lutte douloureusement contre la faim, pour tenter de ne pas y penser il casse
gentiment les pieds de Fan' (dont j'adore le chapeau) en l'affublant d'un surnom
germanique peu flatteur et totalement immérité. Un ou deux chapardages de bonnet plus
tard et les choses reprennent leur cours normales. Si l'on peut dire ^^
On finit tant bien que mal par échouer dans un restau bien frenchie,
où Anna tape dans l'oeil du serveur (mais promis c'était pas voulu du tout - et en plus
il assurait pas il a même pas offert le café) où Raoul vide son verre de vin nettement
plus vite que son verre d'eau ;-) où faut négocier serré pour avoir 2 couverts, où 50%
de l'assemblée se laisse tenter par une tartiflette qui sera de toute façon éliminée
plus tard et où le café s'avère proprement imbuvable (ce qui est une drôle
d'expression quand on y songe, si c'est imbuvable comment ça peut l'être proprement ?
... oh puis de toute façon moi je bois pas de café) Casse-tête logistique habituel au
moment de l'addition (on pense tous fort à Muriel Robin ^^) et puis on sort prendre l'air
en essayant de décider où aller. Moi je sais même pas dire de quel coté de la rue on
vient alors je laisse les pros se débrouiller, après tout Chris a super bien gérer
(j'ai pas dit organisé mon ange, t'as vu ?) tout ça depuis le début, continuons comme
ça. Après un peu de marche et de RER récalcitrant dans lequel on chante "Les mots
d'amour", on se retrouve chez Fan' et Jo (qui pour le coup a aussi une petite
surprise à son retour ^^ "qui avait dit que ce soir tout le monde ne finirait pas à
la maison ?") où trône un lit pliant super confortable qui n'empêche pas que les
3/4 préfèrent s'asseoir par terre. Tournée de rhum-orange, on trinque en se regardant
tous bien dans les yeux (c'est qu'on connait le risque maintenant !) Yerem tente tant bien
que mal de mettre de la musique mais passe la main à Lali, on lance une playlist de
génériques de vieux dessins animés (je me sens quelque peu inculte, y'a que 2 titres
que je reconnais ^^) et on enchaine par un (re)visionnage du mythique et inlassable «
Once More With Buffy Rocks » (mate les guillemets Lilise !) malheureusement écourté
histoire de pas louper le dernier métro. On abandonne donc Tia et Anna avec Mina (qui a
été sage, si si !) chez les filles, on se dit au revoir et que le temps passe trop vite,
plus loin ce sont coloc' copacsés et Lali (qui nous remet sur le droit bon
chemin, merci Lali ^^) de nous quitter, et Yerno, Elise, Christal et moi-même voyons
passer le bon métro au dessus de nos têtes. Bon on aura le suivant mais pas la
correspondance. Comme on a 5 minutes Yerno décide que finalement il ne va pas frauder,
j'ai épousé un honnête homme, j'en suis très fière. J'ai d'ailleurs du mal à oublier
mon statut de divorcée tandis que Yerno et moi, assis cote à cote dans le métro,
murmurons à voix basse... on parlait HP6 et on voulait pas spoiler les filles qui elles
se sont imaginées que nous discutions de tout autre chose ;-) Arrivés à Nations on
tente le sprint pour le dernier métro, après tout on a rien à perdre. Mais non, c'est
fini, les veilleurs nous mettent gentiment dehors et le premier chauffeur de taxi croisé
nous envoie promener. Pas grave, il fait bon, et finalement c'était super agréable de
rentrer à pieds (mais c'est vrai que contrairement à Elise je ne trimballais pas
d'énorme sac)
Retour dans le nid de Christal qu'Alix a déserté, on essaie de
définir quoi de l'évier ou de la chaise de bureau cassé conviendrait le mieux à Yerno
pour passer la nuit... On discute beaucoup encore une fois, l'heure aidant je ne me
souviens pas de quoi exactement. C'est pas grave, on est bien, c'est tout ce qui compte.
Finalement extinction des feux vers 4h. Et je tiens à dire que le canapé m'a remis le
dos en place j'ai pas repris un seul antalgique pour ça depuis. Dormi comme un loir
bercée par le souffle de Christal et d'Elise.
Le coup de fil d'Anna vers 11h tombe pile au bon moment, ça fait pas 5 minutes qu'on a
emmergé et sa bonne humeur communicative ça aide. Elle, Tia et Mina ont accompagnées
Fan & Jo à la gare (voyage épique s'il en est) et disent prendre tout leur temps
pour arriver. Bon y'en avait pas un de prêt quand il a fallu les récupérer à la
station de métro mais ils n'ont pas l'air plus choqués que ça de voir Elise en pyjama
et l'air ensomeillé de tous les autres ^^ Je ne reviendrai pas sur l'histoire du canapé
testé par les soins de Mina et Tia (oups, trop tard), coup de fil mémorable à Lali et
on est repartis direction l'Opéra Bastille (station Bastille donc, pas Opéra) rejoindre
Jarleen, Set, Yerem et Lali à l'Indiana. Petit restau bien sympa aux salades
très réussies et qui a le mérite d'avoir une super table ovale qui fait qu'on peut tous
se voir et se parler en même temps : ] Encore merci à la merveilleuse Virginia, serveuse
sortie tout droit de la rirothérapie d'Anne Roumanof, yeux pétillants et tout et tout...
(oui j'embellis pour les besoins du récit) Aca nous rejoint, on le guette tous de la
fenêtre, il a l'air à peu près frais ^^ Et quel plaisir de le revoir...
On est bien restés 4 heures que je n'ai pas vu passer. J'ai appris ce
qu'était une société proto-paysagère. Qu'en fait non, il n'y avait pas de chapitre
surnuméraire dans l'édition suisse du Half Blood Prince. Que Yerem est
définitivement pas végétarien. Que la Ben & Jerry's c'est la meilleure glace du
monde. Qu'il existe des clopes aromatisées. Que même au bout de 3 cafés consécutifs
Christal n'est pas survoltée. Et que j'ai intérêt à être subtile et discrète pour
refiler à Anna ses 55 centimes - ¯ «
Le bonheur ça s'trouve pas en lingots mais en p'tite monnaie » ¯
Là encore, le temps passe trop vite. Jarleen, Set et Yerem (les meilleurs)
nous ont quitté dans l'intervalle. On fait une jolie ballade verte jusqu'à la gare. Lali
m'explique si je me souviens bien l'hématopoïèse embryonnaire aortique du poulet ...
(je me demande combien il y a de fautes dans ma citation) Tia et Anna me font rire. Yerno
et moi jouons l'engueulade permanente histoire de bien monter à Elise que si si on est
divorcés aussi dans nos têtes. Plein d'autres choses. A la gare, Elise a du mal à dire
au revoir (et on a du mal à la voir partir) Christal l'accompagne pour que ce soit moins
dur. On charrie une dernière fois Yerno sur les truites roses avant qu'Anna le
raccompagne à son tour. On cherche ensuite le train de Tia, tout le monde l'air super
ému de la voir repartir, et finalement c'est Lali qu'on libère à la bouche de métro
(parce qu'il en fallait bien une qui bosse le lendemain, qu'on a l'air d'un groupe
sérieux) *
pour Lali*
Les autres, retour chez Chris pour prendre quelques affaires. Alix
tente une tarte tatin qui sent super bon dans tout l'appart. Puis en route direction
Cergyn en fraude (pour Mina! et moi, ce que je devrais pas préciser mais maintenant que
c'est fait...) puis en Acamobile délestée de son auto-radio mais au coffre bien rempli
^^ Mina! suis Anna dans la New-Jersey (la voiture, pas l'état parce que ça ferait loin)
et on se retrouve donc à Eragny (je crois) sur le plateau de tournage de Malhal temporairement déserté par les colocs. Petite
séance de visionnage des vidéos, (coup de coeur général pour "Plus haut"
<3) Aca nous bricole un super riz au curry et comme Chris et Anna font exprès de lui
demander les 3 seuls alcools qu'il n'a pas dans ses placards ^^ on carbure toute la
soirée au coca. Ce qui nous fait un sacré effet si on considère qu'on s'est mis à
table vers 9h et qu'on s'est pas levé avant 4h du matin. On est partis de je ne sais plus
quoi, les clichés gay je crois, et tout en mangeant les meilleurs cookies du monde on a
fini sur comment piquer des salières dans un restau (pour ceux que ça intéresse il faut
une maman qui aime taper scandale et un gamin a l'air innocent -mais seulement l'air)
entre temps on est passé sur l'homoparentalité, la parentalité tout court,
l'immortalité des cellules, le début et la fin (ou non fin) de l'univers, la Bible, le
bouddhisme, les prophètes, le Da Vinci Code, Tom Hanks, les représentations de l'infini,
les espaces en une ou quatre dimension, la théorie de la relativité, Darwin, les singes,
les papillons blancs, les frères et soeurs infernaux et les parents pas sortables,
l'escalade de grue, l'évolution et dans quel sens, le progrès, la régression, les
sphères parfaites, les aliens, les Maya, le zéro et les chiffres arabes, l'être humain
du futur qui saura plus rien faire tout seul, la mort, le deuil, la suite, la Vie...
Et maintenant dans ma tête, l'univers ressemble au monde de pacman. Ça a pas l'air comme
ça mais j'vous jure c'est brillant. Mina! vous expliquera ça mieux que moi, la théorie
est de lui.
Je crois qu'il était à peu près 5 h quand on a fermé les yeux. Ni
Christal ni Anna ni moi n'avons osé dire à Mina! et Aca qu'on entendait toute leur
conversation :$ (mais on a pas espionné non plus) Chapeau à Anna - un) d'avoir réussi
à se lever 3 malheureuses heures plus tard - deux) d'être ma radicale opposée en
matière de discrétion ^^
Me suis réveillée à 11h, Christal avait les yeux ouverts, on a commencé à parler
et... parait qu'il était 13h quand Mina! nous a rejoint, moi j'ai pas vu le temps
filer... C'était tellement génial. Tellement comme toujours et différent à la fois.
C'était elle.
La très drôle et très sympathique Fre (prononcez Freuh) nous a rejoint pour finir le riz au curry devant des docus animaliers (ça met super en appétit ^^) puis Aca nous a fait découvrir les Scissor Sisters, groupe de... difficile à dire, parfois ça fait rock, parfois disco, le chanteur a un look absolument atroce (mais un faux air de Nicholas Lea qui rattrape tout ; ) et la chanteuse une super voix, ça bouge c'est coloré c'est festif c'est ce qu'il nous fallait. On essaie de piger ce que veut dire "sh'mon" (c'est "c'mon avec un cheveu sur la langue tu crois ?") on voit arriver l'adorable Kiki et... honte à moi j'ai oublié le nom de son amie... Fre nous commande nos billets sur internet, ça sent le départ... Au revoir à tout le monde, je pars sans fermer la porte (mais parait que j'étais pas la première ;-) l'Acamobile nous dépose à la gare où on loupe encore un train ^^ Retour chez Christal, il ne reste plus de la tarte d'Alix, elle devait être bonne ^^ J'ai dit que j'invitais ce soir, alors heu ce sera sandwich grecs. Ou turques. Ou les deux. Une p'tite blonde énergique passe le seuil, Théodora, presque compatriote parce que belge avec un accent trop mignon et une incompréhension partagée par Mina! et moi quant aux boulangeries parisiennes. Elle repart presque aussitôt faire les courses. Alix et son grand sourire reviennent. Ne confirment pas tellement nos a priori sur sa tarte aux pommes. Et c'est le retour à la gare, le chemin en sens inverse (j'ai rien retenu des changements de métro d'ailleurs) Christal me laisse pas porter la valise malgré son poignet tout abimé. Déjà qu'elle avait fait la vaisselle samedi soir, tss... Station Chapelle, Gare du Nord, voie 10, TGV 7000 quelque chose, voiture 6, c'est vraiment la fin. Et Christal ne m'a pas encore donné raison sur quoi que ce soit ! J'y arriverai un jour tu sais ma grande. Il faut grimper (pour le coup j'ai le droit de reprendre ma valise) et c'est super dur... Dernière embrassade, dernier signe de la main... et on détourne vite le regard pour ne garder en mémoire que le sourire. Je suis contente de faire le trajet de retour avec Mina! qui me fait rire et ne me laisse pas voir le temps passer. Un petit texto d'Elise me remet du baume au coeur aussi.
De retour à Leers, qui semble beaucoup plus petite que quand je l'ai
quittée. On boit un dernier verre chez Mina!, il vient fumer une dernière clope à la
maison... faisons durer le week-end jusqu'au bout.
Une fois seule j'allume Robert, mais l'internet ne veut pas marcher. Bon je lirai le
compte-rendu d'Anna demain. Je vais fouiller dans les archives msn à la recherche de *la*
conversation, citée plus haut. Je me demande comment j'ai pu gober un truc pareil. Je me
dis que Christal est vraiment un ange.
Je vais dormir...
Voila, on est maintenant le 18, il est pas loin de 15h. Entre le début et
la fin de ce compte rendu, j'ai
- écouté (deux fois) l'intégralité du live de Bénabar
- mis à jour le LJ
- rattrapé mon retard sur les forums
- fait une sieste improvisée et imprévue de 2h
- regardé le 2x01 de Farscape ^^
- fait planter ce fichu Front Page au moins 4 fois
- lu tous vos messages... et là je ne vais pas commencer à vous répondre je reperdrai
les mots si durement reconquis.
- eu de longues et délirantes conversations avec Anna, Tia puis Lali Elise Christal Yerno
Set Jarleen
- eu droit à plein de "bon anniv !" en direct
- pris 8 heures de sommeil
- reçu 8 textos d'anniv <3
- et deux belles cartes
- et un appel éclair de ma mère pour dire que "cette année j'ai pas oublié
!" et qu'elle avait plus de forfait "alors rappelle de la maison ce soir s'il te
plait"
- eu deux longues et chouettes conversation avec mon p'tit frère puis ma p'tite soeur
- mangé un peu quand même
- pensé à vous
- lu vos comptes rendus qui m'ont fait revivre et revivre ce week-end
- me suis 'battue' avec le chat
- changé mon fond d'écran (qui représentait Paris quand même ^^) pour une photo très
concept
- compris que 20 ans, ce n'est qu'un début.
« Si on r'connait quelqu'un à ses copains... »
Le plus étrange dans tout ça, c'est que jusqu'à il y a quelques
mois, je ne tenais absolument pas à fêter mon anniversaire. Pour expliquer rapidement...
l'an dernier, le jour de mes 19 ans, une de mes amies, Julie, avait perdu la vie dans un
accident. Et je trouvais ... je ne sais pas, un peu irrespectueux et complétement
innaproprié de célébrer ce jour précis. Et puis, Christal,
encore et toujours (et je crois que je ne te remercierai jamais assez pour ça) a réussi
à me faire comprendre que ça ne serait en rien ne pas respecter le souvenir de Julie.
Que la vie continuait, et qu'elle n'aurait justement pas voulu ça. Cette fille était
sans le moindre doute une des personnes les plus... vivantes que je connaissais, c'est le
mot je crois, elle adorait la vie. Alors j'ai changé d'avis, je me suis dit que si, je
ferais quelque chose. Quoi exactement je n'en avais aucune idée, pas forcément la super
fête en boite jusque 6h du matin, mais un truc, n'importe quoi, pour la symbolique du
geste. Pour boire un verre à sa santé. Parce que la vie continue. Pour leur rendre
hommage donc, à elle et à la vie. Et dimanche, dans le pub irlandais, je vous regardais
tous parler, rire, être là, et je me disais que c'est typiquement le genre d'instant
présent que Julie aurait adoré.
Parce que c'est exactement ce que vous êtes tous, chacun à votre manière. Un sacré
hommage à la vie.
Ecoute : le radioblog de
Christal
Pense à : à quel point vous me manquez vite, tous.
Vendredi 12 juillet aout ! - 18h15
Changement de décor...
Alors déjà... ce n'est pas du tout à ça que ça
devait ressembler au départ. A bien y réfléchir je me demande si c'était censé
ressembler à quoi que ce soit ^^ Mais en fait aussi bizarre et inabouti que ce design ait
l'air... je crois que je l'aime bien. La page "amis" a un lien quelque part dans
l'image, (comment vous oubliez ? ;-) par contre inutile de chercher après les archives ou
la musique je n'ai encore rien installé, et je suis fatiguée (à six heures et demie du
soir oui, c'est pas la peine de me faire remarquer à quel point je suis paresseuse j'en
ai conscience rassurez vous)
Le précédent layout était dédié à ma Daphnée, rêveuse incorrigible, celui-ci se
veut inaugurer -notez que je sais l'écrire maintenant ! - une... disons une nouvelle ère
: ) J'y reviendrai peut-être par la suite...
Demain je pars pour une destination pas inconnue, encore que d'une certaine façon, il y a
une part d'inconnu... que l'idée de découvrir me fait sourire stupidement depuis des
jours. Je mentirai en disant que je n'ai pas peur.
C'est bizarre comme la peur peut rendre heureux parfois ^^
Ecoute : Paris, par Camille
Pense à : devinez...